Quel prêt immobilier choisir pour la construction de sa maison ?

Vous allez sauter le pas et construire votre maison ? Vous avez besoin d’un prêt immobilier pour financer ce projet ? Il existe plusieurs types de prêt immobilier, il peut donc être facile de s’y perdre quand on ne s’y connait pas, et quand on ne sait pas à quoi correspond chaque crédit.

Nous espérons que vous trouverez toutes les réponses à vos questions sur le crédit immobilier dans cet article écrit en partenariat avec les experts de chez papernest !

Quels sont les différents types de prêts immobiliers ?

Il existe trois types de prêts immobiliers bancaires, dont le choix dépendra de la nature de votre projet :

  • le prêt amortissable ;
  • le prêt relais ;
  • le prêt in fine.

Le prêt amortissable

Le prêt amortissable est sûrement celui dont vous avez le plus entendu parler, puisque c’est le plus fréquent et le plus connu. Ce  prêt est remboursé au fil du temps, en fonction d’une durée choisie à l’avance (jusqu’à 27 ans pour un achat dans le neuf, avec un différé de paiement de deux ans maximum). La particularité de ce prêt est que les intérêts diminuent au fur et à mesure, étant donné qu’ils sont calculés sur la base de la somme qu’il reste à rembourser. Ce simulateur vous permet de calculer la mensualité que vous devrez payer chaque mois selon les conditions de prêt obtenues.

 

Le prêt relais

Le prêt relais consiste en une avance de la banque. Il est généralement demandé lorsque l’achat du nouveau bien a été fait, mais que la vente de votre bien actuel n’a pas encore été finalisée. Le remboursement du capital se fait au terme du contrat. Seuls les intérêts sont remboursés tous les mois.

La durée du prêt relais n’est pas aussi longue que pour le prêt amortissable, puisqu’elle n’est que de 1 ou 2 ans. Le montant du prêt est basé sur le prix du bien que vous cherchez à acheter, et correspond entre 50 et 80% de ce dernier.

Le prêt in fine

Le prêt in fine est généralement choisi par les investisseurs qui souhaitent acheter un bien destiné à être loué. Il présente avant tout un intérêt fiscal, puisqu’il est possible de diminuer les revenus fonciers imposables tant que le prêt court.

Tout comme le prêt relais, vous ne payez que les intérêts mensuels, et le capital n’est remboursé qu’au terme du prêt. Il faut donc se montrer prudent et avoir la certitude que vous pourrez rembourser la totalité du capital à l’échéance.

Quel prêt pour la construction d’une maison ?

Au vu des explications données ci-dessus, le prêt amortissable est le plus adapté pour votre projet de construction de maison. Grâce à ce prêt, vous allez pouvoir étaler le remboursement du prêt sur plusieurs années, ce qui vous permettra de diminuer les mensualités chaque mois. Vous pourrez ainsi choisir sur vous souhaitez souscrire un prêt sur 10, 15, 20 ou 25 ans, avec un différé de paiement maximal de deux ans, délai qui sera normalement suffisant pour l’achèvement des travaux.

Qu’est-ce que les prêts d’aide à l’accession ?

Les prêts immobiliers bancaires ne sont pas les seuls qui vous permettront de financer votre projet de construction de maison. Il existe 6 prêts d’aides à l’accession, qui sont en partie financés par l’État français :

  • le prêt conventionné, qui est accordé par un établissement conventionné avec l’État ;
  • le prêt d’accession sociale (PAS), qui est également un type de prêt conventionné ;
  • le prêt à taux zéro (PTZ), qui est réservé aux acheteurs qui n’ont pas été propriétaires pendant au moins 2 ans avant de contracter le prêt. Il permet de ne pas avoir d’intérêt à payer ;
  • le prêt épargne logement (PEL), qui permet de financer une résidence principale, dans la limite de 92 000€ et de 15 ans ;
  • le prêt d’action logement, qui permet de compléter un autre prêt dans le but de financer un achat ou une construction avec un taux réduit ;
  • le compte d’épargne logement, qui permet d’obtenir un prêt à taux préférentiel et une prime de l’État

Pour avoir plus d’informations sur les prêts d’aide à l’accession, vous pouvez consulter cet article.

A noter : Alors que le dispositif de PTZ devait disparaître fin 2022, le gouvernement vient d’annoncer son prolongement d’un an, jusqu’à fin 2023, avec les mêmes conditions qu’actullement.

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